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Je remercie le correspondant appartenant à la communauté scientifique, qui m'a transmis les informations que j'utilise ci-dessous et qui n'est pas responsable des appréciations que je leur donne. Le rapprochement avec le vaccin de la variole m'a été suggéré par le second texte qu'il a eu l'amabilité de me transmettre.

 

 En hommage à Edward Hooper qui eut la patience nécessaire aux longues investigations et le courage d'affronter un milieu redoutable et à Bill Hamilton, biologiste, qui eut celui d'aller mener des investigations sur site, qu'il paya de sa vie.

 

Attaquer une communauté est immanquablement être injuste parce que cela revient à mettre en cause des francs tireurs qui n'obéissent pas à la loi de leur milieu, parce qu'il n'y a jamais heureusement dans notre humanité si pourrie soit-elle unanimité dans la saloperie.

A la suite de ma page volontairement provocatrice sur l'origine du SIDA, j'ai reçu d'un scientifique le résultat d'une enquête qu'il a faite sur ce problème. Je tiens d'abord à le remercier de me l'avoir fait parvenir et de m'avoir autoriser à l'utiliser.

Cette enquête dont le but n'était pas de dire : le SIDA a telle ou telle origine, reprend sous forme critique les éléments connus du débat. C'est à la suite de la lecture de ce document et en utilisant les renseignements qu'il contient que je rédige cette seconde page, peut-être moins polémique, mais sûrement plus grave car l'enjeu dépasse largement le problème de l'origine du SIDA. C'est en particulier sur la foi de ce document que je peux utiliser des noms que je n'avais pas donné dans ma première page volontairement succincte qui ne s'étayait que sur l'enquête diffusée à la télévision en 2004 qu'il a été donné de voir à de nombreux spectateurs.

J'avais en soulevant ce problème, qui est quand même le plus grave posé à la communauté scientifique ces dernières années, en mire la recherche scientifique contrôlée et soumises aux intérêts privés.

Le chercheur mis en cause pour ses tests de vaccination antipolio au Congo ex-belge est Hilary Koprowski. Il s'agit d'un " ponte " de la recherche. Deux journalistes vont s'occuper de cette affaire, le premier Tom Curtis attaque en 1992. Il commet des erreurs techniques, les scientifiques mis en cause le mettent en pièces, fin de la première scène. Un second journaliste Edward Hooper qui travaille sur le dossier depuis 1983 publie le résultat de ses recherches basées sur une somme considérable de documents, en 1999. Troisième élément, un scientifique, Saluzzo, révèle que le virus VIH-1 (une des variantes, la plus répandue) dérive probablement du Chimpanzé et tous sont d'accord pour accepter ce constat le centre du foyer de contamination se trouve en Afrique Centrale.

Je ne reprendrai pas ici le reste de l'enquête par ailleurs passionnante. Ce qu'il faut savoir :

- les scientifiques mis en cause, Koprowski au premier rang, mentent.

- les seuls arguments qu'ils peuvent avancer sont basés sur "la vérité scientifique", une vérité qui, telle qu'ils l'a voient est sujette à caution.

- des arguments très forts et convainquants de Hooper vont dans le sens d'une implication dans l'origine de l'épidémie des tests de vaccin antipolio menés au Congo ex-belge.

Ce qui est grave :

- les mensonges nombreux et répétés des scientifiques concernés, appuyés par de nombreux autres scientifiques qui réalisent une sorte d'Union sacrée autour de positions contestables.

- l'absence d'éléments d'enquête " scientifiques " qui devraient avoir été disponibles et qui ne peut être que considéré à charge des suspects.

- la prétention d'une obligation de preuve scientifique dans des conditions douteuses, ne serait-ce qu'en raison de ce qui précède.

(A cet égard, faut-il rappeler que le domaine scientifique est un cimetière de certitudes dites " scientifiques " ? Que cela est naturel et inhérent à une recherche dynamique et que des preuves non scientifiques peuvent être des éléments d'enquête déterminants et bien plus sûrs que les vérités accommodées à la sauce d'un jour.)

- les tests sur des populations nombreuses, de vaccins dont on ne connaît évidemment pas les effets secondaires, dans des conditions de contrôle probablement lamentables - inhérentes au milieu dans lesquels ils ont été pratiqués et par le fait du manque de sérieux des chercheurs impliqués lancés dans une course commerciale, qui sont aujourd'hui incapables de fournir des preuves qui devraient être disponibles - qui sont inacceptables.

- la course à la commercialisation dans un domaine où la prudence devrait être la règle.

Je pense que la communauté scientifique est celle en laquelle nous devrions pouvoir avoir confiance. Certes le temps n'est plus où certains pouvaient penser que les scientifiques - illusion de l'âge d'or du " progrès " - pourraient constituer un gouvernement rationnel de la planète ! Trop d'incidents, d'accidents, nous prouvent que la recherche scientifique doit être contrôlée et pas seulement par des scientifiques. Là encore, la grande faillite du monde politique, médiocre, compromis, corrompu dans tous les sens du terme, peut être considérée comme grave car il lui appartenait, il lui appartient au premier chef de mettre en place les contrepoids indispensables et dont l'absence aujourd'hui et plus encore demain se fera de plus en plus sentir. ( Pour cela il faudrait des politiciens soucieux d'autre chose que de montrer leurs culs - et ceux de leurs familles - dans les émissions télévisées grand public des cireurs de bottes patentés !)

Ce qui est probable bien qu'aucune certitude ne puisse être avancée :

- La campagne de vaccination qui a eue lieu au Congo belge n'est peut-être pas l'unique source de contamination de l'homme par un virus issu d'une variété de Chimpanzés, mais c'est elle qui a contribué et peut-être pas seulement par la vaccination directe, à la diffusion rapide d'une maladie qui devait être très rare et dont la diffusion aurait peut-être été beaucoup moins rapide. ( Bien entendu tout cela restant hypothétique ).

- La recherche médicale est insuffisamment contrôlée, elle est soumise à des intérêts mercantiles dommageables et susceptibles d'avoir de graves conséquences pour l'humanité.

- On ne peut confier aux seuls scientifiques le contrôle de leurs activités bien qu'ils doivent inévitablement y être associés. ( Ceci n'est pas une vérité nouvelle et est valable pour toute les communautés ).

- Toute expérimentation humaine doit être soumise à des précautions draconiennes puisqu'il s'agit de protéger non seulement de ce qui est connu mais aussi des dangers inconnus. Ceci est encore une lapalissade mais il est en ces temps de plus en plus, hélas, utile de le dire !

- Enfin et il est bon de tordre le cou à cette affabulation simpliste et manichéenne, personne n'a diffusé - à part ce pauvre vieux pape pour raison de sénilité religieuse, en interdisant le préservatif - le SIDA pour des raisons racistes ou politiques.

Le correspondant qui m'a transmis le document concernant ses recherches sur ce problème de l'origine du SIDA m'a également transmis un autre document, le texte d'une conférence sur l'éradication de la variole. En effet cette victoire sur une maladie grave dont on savait le vaccin relativement " dangereux " - d'où l'intérêt de l'éradication - est communément attribuée à la vaccination massive. Il n'en est en réalité rien et si la vaccination a été certainement un des éléments ayant permis le succès, les mesures d'isolement des malades qu'on peut considérer comme préventives, ont été indispensables dans ce combat et sont l'élément déterminant de la réussite dans des milieux " sanitairement " difficiles.

Peut-être devrions- nous alors que nous avons à faire face à une épidémie grave, le SIDA, que d'autres peuvent apparaître, nous souvenir et méditer cet enseignement qui ne va certes pas dans le sens des plus grands profits pour les laboratoires privés et l'industrie pharmaceutique dont l'intérêt est la progression du nombre de malades en état de dépendance médicamenteuse.

Il faudrait certes pour cela une autorité politique honnête, courageuse, efficace et compétente ce qui est justement ce qui fait défaut actuellement dans le monde.

3 mars 2005

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