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Là où l'on évoque le... Béhachèlisme...

UN SYMBOLE DE L'IMPOSTURE MEDIATIQUE

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Etre déclaré grand philosophe, grant'écrivain ou grand quoi que ce soit par P.Sollers, est-ce que cela peut signifier quelque chose ? Mais non, vous le savez bien ! Tout cela n'appartient qu'au monde de la frime et de l'esbroufe!

 

L'affaire Battisti

Un livre intéressant que le site laudateur ne commentera peut-être pas !

LE B.A. BA DU BHL

de Jade LINDGAARD et Xavier DE LA PORTE

aux éditions La DECOUVERTE

Les auteurs rappellent en particulier la correction que Pierre Vidal Naquet infligea au cuistre BHL, correction inutile, quand on fait penser les imbéciles sectateurs des médiasmerdeux l'exactitude n'est pas utile - au contraire, elle serait même nuisible !

Plus utile, le livre révèle les noms de journaux qui publient ou ont publié ce cuistre : Le Nouvel Observateur, le Monde (diplomatique), Globe, le Point ... c'est de la presse ça ? Autant connaître les journaux qui ne s'embarrassent pas du sérieux de leurs collaborateurs !

 

UNE TEMPETE DANS UN VERRE D'EAU ... " SALE "

Marianne, l'hebdomadaire de Jean-François Kahn, nous parle de BHL et de son collaborateur - celui de Marianne - Philippe Cohen qui lui consacre un gros livre, bien trop gros pour un sujet aussi peu intéressant. Car enfin, n'est-ce pas encore servir le système d'impostures du monde médiatique que de lui consacrer beaucoup de temps et de mots ? Et l'hebdomadaire de nous parler d'un BHL " attachant ", " sympathique " et je te passe les " complexe " et " tourmenté ", tourmenté, tiens donc, à force de le voir froncer les sourcils pour le paraître et faire ainsi plus sérieux, plus crédible, on a l'impression qu'il va se donner des rides le pauvre équilibriste de la foire médiatique ! Non, BHL ni son système ne méritent trop d'intérêt, pour ces gens, la critique, c'est encore parler d'eux et c'est tout ce qu'ils cherchent. RIDICULE, MALHONNETE, voilà en deux mots un bon portrait, pour le reste écoutez cet énergumène et si vous n'êtes pas trop con vous comprendrez !

L'Express de son coté, vole au secours de Béhachel. Cela donne un interrogatoire inénarrable pour qui sait lire. Tartuffe n'est jamais loin. Le plus intéressant étant encore ces trois photos de pose qui nous donnent toute l'IMPORTANCE de la bête ( médiatique ), - pour nous, une " bête médiatique " est encore une " bête ". Tout cela ne sort pas du ridicule, de l'esbroufe, je ne suis pas de ceux qui croient à la presse qui a toujours été plus ou moins pourrie, qui aujourd'hui n'existe presque plus et qui n'en finit pas de crever à moitié transformée en revues de publicité, elle ne mérite pas mieux !

SI VOUS AVEZ ETE VOUS EGARER SUR CE SITE INENARRABLE,  (Ici, était l'adresse d'un site qui a disparu, De profundis Laudateur de BHL) VOILA UN PETIT COMMENTAIRE (Il ne mérite vraiment pas plus!)

" Bernard-Henri Lévy est de tous les combats pour la dignité de l'être humain. " : Phrase bidon qui ne signifie pas grand chose, surtout si l'on sait que la plupart des "combats" n'ont de cesse de porter atteinte à la dignité de "l'être humain".

Il maintient la tradition des écrivains engagés dans l'action et les idées telles que Malraux, Sartre et Camus. Bien, très bien, mais les combats de ces hommes étaient quel que peu contradictoires ! "Il s'est battu et se bat contre tous les "ismes" du XXème siècle:  Fascisme, antisémitisme, totalitarisme, et terrorisme." Encore une phrase bidon, car si le mot "tous" a un sens, pourquoi énumérer en oubliant : Communisme, socialisme, christianisme, sionisme, alcoolisme, tabagisme, libéralisme, capitalisme, protestantisme, "nazisme (mais je lui fais crédit de cette saloperie!) et surtout "combinazionisme, exhibitionnisme et onanisme (intellectuel, pour le reste on s'en fout) résumés en béhachèlisme... Il est manifeste que le mot "tous" n'est là que pour faire "beau" et que le "isme" n'est qu'une garniture dépourvue de sens réel!  " Il trouve son identité à travers une action individuelle et héroïque. " Héroïque! Rien que cela! L'héroïsme de Hollywood sur Seine, certainement ! " Depuis ses premiers reportages au Bangladesh pour le quotidien Combat, à ses multiples voyages à Sarajevo encerclé par des milices serbes, il a mis son talent, son énergie, sa plume, au service des causes qu'il estime justes. " Au premier rang desquels la sienne mise en valeur par cette héroïque présentation qui ressemble à s'y tromper à une tartarinade! Pouvons-nous nous permettre de préciser que "multiples" signifie que l'on compte par milliers...

" Alors qu'il atteignait juste la trentaine, il devint très vite célèbre et controversé pour La Barbarie à visage humain qui attaque le marxisme, les goulags et le totalitarisme. " Pourquoi avoir attendu la trentaine alors que des Victor Serge et bien d'autres dont le très littéraire André Gide et même le très décrié Maurice Dekobra (qui fut un des tout premiers en 1925 à décrire la merde communiste dans laquelle devaient se vautrer des dizaines d'années plus tard les BHL, Sollers, Gluksman et combien d'autres donneurs de leçons d'aujourd'hui - petits cons devenus vieux ... Béhachel et ses copains ont en l'occurrence enfoncé des portes ouvertes, la seule saloperie que pouvaient dénoncer ces pauvres nouveaux philosophes c'étaient la leur, les autres (saloperies communistes) avaient déjà fait long feu pour tous les gens intelligents. "Son essai L'Idéologie française, publié en 1981 souleva une levée de boucliers car il dévoile que le fascisme a aussi été un mouvement français avec ses origines et racines françaises." Et pour quelles raisons le fascisme qui était universel et qui l'est encore n'aurait-il pas été aussi français? Là encore, porte ouverte et baratin !

" Normalien, agrégé de philosophie, écrivain, romancier, journaliste, agitateur d'idées, cinéaste, activiste, fondateur de la revue La Règle du Jeu, éditorialiste au Point ou il commente chaque semaine l'actualité politique, artistique et culturelle, Bernard-Henri Lévy ou BHL, est en croisade permanente. Suivant la tradition de Camus, Alain, Mauriac, sa chronique dans le Point dépasse l'actualité quotidienne pour refléter et commenter les maux de notre temps. " Voilà une énumération qui nous donne la sensation de modestie! On se croirait en présence d'un ancien combattant sénile qui va grappiller jusqu'à sa dernière petite médaille pour faire valoir ses droits à l'admiration universelle! Notons quand même encore la tradition avec ce bon vieux cagot de Mauriac et encore une fois insistons sur le "tous les maux de notre temps! Espérons qu'en "croisade" permanente, il ne rencontrera pas un autre célèbre "croisé" l'Immonde Bush!" Je me suis laissé dire que dans certains milieux, on agite les idées à la petite cuillère, comme le sucre dans les tasses de thé ! Encore un métier ( agitateur d'idées ) qui mériterait d'être automatisé !

" On peut aimer ou détester BHL, mais on ne peut rester indifférent. Il a le rare don de nous faire penser et de nous aider à penser. Il sait dégager des idées des menus faits quotidiens et chacune de ses oeuvres est une réaction à l'actualité des évènements qui nous bouleversent. "

Mais si, BHL me laisse profondément indifférent. Comment pourrait-il en être autrement ? Ce qui domine chez moi à la très courte lecture d'une de ses " oeuvres " c'est le rire. Un seul regret, il s'agit d'un comique involontaire, un peu du genre de celui de l'abbé Bethléem, la précision et la bonne foi en moins car, enfin, ce brave abbé qui nous fait tant rire, d'abord, connaissait ce dont il parlait, ensuite, croyait à ses conneries ! Dommage qu'il y ait autant de gens qui aient besoin d'être accompagnés dans l'exercice de la pensée et encore plus qu'ils se contentent d'aussi mauvais " guides "! Quant à savoir dégager des idées de menus faits, je dirais plutôt qu'il y englue les quelques idées qu'il énonce, qu'il abuse des menus faits, l'utilisation du menu fait est une technique de manipulation. Que m'importe la réaction de ce comique involontaire à un événement qui me bouleverse ? D'abord, qui décide qu'un événement doive me bouleverser ?

BERNARD HENRI LEVY EST L'ECRIVAIN BIDON LE PLUS ENTARTE DE L'HISTOIRE DE LA FAUSSE LITTERATURE et de la PHILOSOPHIE D'OPERETTE. Ce n'est que justice, l'imposture a ses limites que la mauvaise posture peut mettre en évidence. Bernard Henri Lévy c'est le ridicule personnifié, l'admiration de soi la plus éhontée et la plus injustifiée.

C'est peut-être ce que Baffy ( écrivez cela comme vous voulez, c'est déjà trop que de l'écrire ! ) avait voulu dire - dans son langage assez primaire - mais il n'a pas osé lui donner la carte de "Gros con" alors qu'il avait donné quelques instants plus tôt celle de " grosse pute " à Ornella Mutti ! Encore un personnage qui, respirant la connerie et le mauvais goût n'est certes pas indisposé par le courage ! ( " Gros Cons " de contribuables, c'est vous qui le payez - lui et la Cédille - avec la redevance cette vignette de la télévision ! )

Jamais déçus, telle est la devise de la maison B.H.L. L'article que le Magazine Littéraire consacre à notre " philosophe ", dans son numéro de mars 2006, n'échappe pas à la règle et son introduction est soignée : " A la demande d'une revue américaine, le philosophe Bernard-Henri Lévy a voyagé à travers les Etats-Unis avec (sic) la pensée de Tocqueville pour guide. Il a ramené (re-sic) un ouvrage qui considère (re-re-sic) l'avenir de la démocratie, des deux cotés de l'Atlantique. On ne sait qui il convient de féliciter mais ce chapeau est de toute beauté ! Heureusement, nous sommes dans une revue "littéraire".

UN CONCOURS GRATUIT : Si vous trouvez sur la toile, un site laudateur encore plus ridicule, votez vite pour lui !

Il y en a peut-être un : consacré à une groupie de BHL : Christine Angot ! Mais là, honnêtement, on dépasse tellement l'humain pour tomber dans je ne sais quel univers glauque et nauséabond que ce site est hors concours pour utilisation de moyens illicites !

LE FOUTRIQUET DE TOCQUEVILLE

 

Quand il fait du tourisme en Amérique : il marche sur les traces de Tocqueville

Quand il visite un bordel : il tire un coup avec Marthe Richard

Quand il rentre en France : il n'est qu'un sot pédant méchant qui a des relations et qui fait le clown chez Ardiçon entre deux tartes à la crème !

 

Faites des économies : n'achetez pas son dernier livre : il est aussi nul que les autres !

b h l le seul philosophe qu'il est pertinent de ne pas lire !

 

Quand un Nain difforme attaque un géant :

Qui ne se souvient de ce moment de honte pour la France, pour le " culturel " à la télévision, pour tout ce qui sait ce qu'écrire signifie : B.H.L. toujours aussi pontifiant, toujours aussi sûr de lui - fait face à Ismaïl Kadaré et, ce petit con qui a attendu que le communisme soit mort dans toutes les têtes pour l'enterrer et se proclamer son bourreau - Victor Serge et Arthur Koestler que n'étiez-vous là pour botter le cul de ces petits merdeux qui trouvèrent encore le moyen d'être maoïstes à une époque où cela équivalait à être hitlérien après la découverte des camps ? - courageusement, avec la morgue que seule la connerie suprême donne à ses porteurs - il n'y a pas encore de vaccins pour cela - ce type qui n'a jamais rien risqué demande péremptoirement des comptes à un homme qui a derrière lui une œuvre presque entière consacrée à la dénonciation à peine déguisée des totalitarismes, qui vit sous un des pires régimes qui ait été dans cet enfer communiste, enfer non déguisé à la différence de l'enfer libéral au râtelier duquel bouffe l'ancien petit crétin devenu vieux ...  -. C'est un de ces moments où triomphe l'imposture, la connerie, où une nullité insolente se forge par une saloperie insigne une image de Zorro ! Des années plus tard, il n'est pas impossible que les nullités du Nobel n'osent donner à Ismaïl Kadaré leur prix Dynamite de peur - ils sont courageux mais pas trop - du chantage des petits cons de censeurs tard convertis !

Cette clique des Nouveaux Philosophes, n'était peut-être pas très philosophique, mais en ce qui concerne l'imposture, elle méritait le Prix Nobel ! Le Philosophe d'Ardiçon - " sucer est-ce tromper ?" - a encore ce jour mérité de la Patrie des Matuvus !

 

L'affaire Battisti : Bernard Henri Lévy préface un livre de Battisti, ancien membre d'une cellule terroriste italienne, réfugié en France où on lui avait promis protection après sa repentance. Ce n'est pas parce que l'on n'apprécie pas quelqu'un qu'il faut le soupçonner de ne défendre que des mauvaises causes et qu'il y ait une sorte de curée autour de ce Battisti n'est pas, non plus, il s'en faut de beaucoup, une raison de se taire. Au début de cette affaire, j'étais agacé. " Encore des intellectuels qui veulent échapper à leurs responsabilités !" Et puis ... il est vrai que Battisti ne sera pas rejugé s'il rentre en Italie et que cela n'est pas acceptable. Il est vrai que la France se renie, elle en a l'habitude, la salope, mais ce n'est pas une raison pour l'approuver encore une fois ! Cent mille personnes au moins massacrées en Algérie par le FLN parce que lâchement, vilement, abandonnées par la racaille gaulliste ne constituent pas une raison pour recommencer avec ne serait-ce qu'un homme. Et puis, si Battisti n'est vraiment pas sympathique, ce n'est pas une raison pour le laisser accablé par des crapules " repenties " qui l'ont vendu pour faire oublier leurs propres crimes. Qui croire alors ? Bernard Henri Lévy a raison, on ne peut pas renvoyer cet homme en Italie, ce serait une saloperie de plus dans le panorama français déjà bien assez chargé, il faut revenir sur cette dernière raffarinade aussi conne que les autres ! L'Italie qui a jugé Battisti et qui veut le mettre en prison mérite-t-elle notre appui ? Non, elle est polluée du haut en bas par le fascisme lié à l'affairisme, elle gracie les criminels terroristes d'extrême droite qui agirent de façon coordonnée avec les services de l'Etat Italien à l'époque totalement sclérosé, mafieux et fascisant et massacrèrent des centaines de personnes dans des attentats aveugles. Je n'ai aucune sympathie pour Battisti, seulement un profond mépris, mais j'en ai encore moins pour cette pute d'Italie encore plus pute que la France et je ne vois pas pour quelles raisons il faudrait extrader cet intellectuel foireux. Fasse que le Brésil soit plus noble que la France - ce n'est pas bien difficile - et ne se laisse pas impressionner par les bouffonneries conjuguées des francos-italiens, vieux maquereaux politico-mafieux rancis même quand ils se proclament jeunes et novateurs parce qu'ils sont cyniques.

 

6 août 2003 mis à jour le 6-4-2006

 La dernière farce : Bernard Henri Lévy homme de gauche !

" Sarko m'a téléphoné, il voulait que JE LE rejoigne ..." C'est important, le monde doit savoir orbi et urbi que le petit Nicolas avait besoin de BHL. Il s'en est très bien passé, merci, il avait déjà bien assez de boulets à trainer ... Stevy-le-décérébré, Mireille Mathieu la milléunième colombe, Klarsfeld le play-boy énervé, Bigard le prophète comique du dessous de la ceinture, Hulot le huloberlu de l'arnaque Grenelle de l'écologie et du commerce et bien d'autres agités inutiles qui encombrent de leur prétentieuse sottise le débat politique. Ce qui est intéressant c'est l'idée de la gauche qu'à ce philosophico-gentleman ! Pour lui, la gauche se réduit à quelques postures symboliques telles que la lutte contre l'anti sémitisme, le culte de l'Affaire Dreyfus ou le combat humanitaire ! Voilà bien une gauche caviar, une gauche de nantis friqués qui n'ont jamais eu dans la vie qu'à s'agiter mais, surtout, jamais à la gagner comme on dit quand on est contraint de la perdre pour survivre ! N'en déplaise à ce grand malhonnête de la pseudopensée, la gauche n'est non seulement pas réductible à ces quelques postures, mais elle n'a rien à voir avec ! Il y a des gens qui luttent contre l'antisémitisme à droite comme à gauche et il y a, hélas, des antisémites à gauche, il y a même une tradition antisémite de gauche - pas de quoi être fier, certes, mais c'est un constat accablant de toujours ! De même, faut-il rappeler que le grand combat mené par une élite éclairée groupée derrière Zola, France, Jaurès, Clémenceau et quelques autres, n'a rien à voir avec une gauche qui ... s'en battait l'oeil ! Tout le monde sait que, d'ailleurs, les dreyfusistes furent massivement désavoués par le corps électoral ... de gauche. Il ne faut ni annexer, ni idéaliser la gauche. Il y eut dans des grands combats, à la tête de ces combats souvent, des grandes figures de gauche, mais de Gaulle en 1940, ni plus tard, n'était de gauche, de même que sa lutte contre le nazisme ne l'empêcha pas de commettre d'insignes saloperies plus tard ! La gauche est avant tout un mouvement de luttes sociales, un mouvement politique de représentation des couches défavorisées. La classe ouvrière a toujours été le fer de lance de la gauche, aujourd'hui, socialement laminée, elle a laissé la place à une petite bourgeoisie molle et à la remorque de la moyenne et de la grande et bien incapable de se reconnaître en tant que classe. C'est ce qui explique le grand reflux de la gauche déjà morte quand Mitterrand ce centriste droitier ancien collabo fit son OPA dessus la tuant une deuxième fois et la réduisant à quelques faux semblants sous lesquels il s'empressa de faire une politique de droite et de chômage après avoir une dernière fois discrédité les idées de gauche dans une imbécile politique de nationalisation à contre temps. Aujourd'hui, le Parti Socialo-pétainiste de Royal n'a plus rien à voir avec la gauche et il traîne lamentablement quelques vieux poncifs symboliques pour le cacher. Cela fait bouger les éternels quémandeurs de subventions du monde associatif et les salonards et matuvus dont B.H.L. est un des représentants. La gauche est ailleurs, meilleure et pire, déçue dans ses espoirs, trahie par les intellectuels qui ont dévoyé son combat qui n'ont jamais rien su de ses nécessités. B.H.L. croit avoir parlé de la question sociale quand il évoque un sujet bateau, la partie visible de l'iceberg, les banlieues et il cite Foucault - un grand prolétaire ! - en renfort - dans une citation bateau qui n'est là que pour l'épate et la pirouette.

La gauche ne peut être que contre ce libéralisme qui a dévoyé au profit des fraudeurs et des spéculateurs, des corrupteurs et des esclavagistes, le principe de liberté qui est d'ailleurs celui de l'impérialisme quand il s'applique au fric et au pouvoir. La gauche ne voulait pas, quand elle appelait à l'union internationale des prolétaires la mondialisation de l'arnaque, l'impunité des malfrats de la finance.

Une vraie gauche, aujourd'hui, jouerait le jeu qui est seul jouable en ce monde en mettant tout en œuvre pour le faire reculer. Elle ne se lancerait pas dans des conneries phares comme les trente-cinq heures, impossibles dans le contexte, mais elle ne se laisserait pas contraindre au démantèlement du système social français, elle n'aurait pas abandonné l'économie mixte, sans faire front à Bruxelles quitte à provoquer une crise grave de cette Union Européenne qui n'est que le grand centre des mafias financières. Elle n'aurait certes pas voté cette constitution de malfaiteurs que Sarko, par forfaiture, va faire adopter en catimini par ses parlements truqués qui ne représentent rien, adoption qui ne lie pas la France, faut-il le préciser ?

La pseudo gauche des salonnards et des matuvus à la B.H.L., inféodée aux Etats-Unis ou en rupture apparente seulement avec eux mais complice de leur impérialisme destructeur, de leur démocratie des baïonnettes, de leur pillage du monde dont l'Europe, complice-victime, n'a rien a voir avec une gauche authentique, cela, pas un pauvre ne peut l'ignorer. Comment s'étonner alors quand ils entendent ces guignols à caméras plastronner de citation en citation, qu'une partie de ces pauvres, désespérés, se tournent vers le populisme d'extrême droite ?

C'est la gauche caviar, la gauche des éléphants-nains et cacochymes du PS qui fait la force de Le Pen, un moment siphonnée par une droite pétainiste qui la rejoint sur ses valeurs les plus glauques tout comme, d'ailleurs, cette pseudo gauche qui ne sait plus à quels saints se vouer quand elle se voit désertée après s'être réfugiée sur des valeurs non méprisables mais qui ne sont que les alibis de ceux qui ont tout trahi.

Les vrais hommes de gauche ne s'intéressent plus depuis longtemps aux philosophes de plateaux de télévision et à leurs élucubrations en forme de paravents cache-misère.

5 novembre 2007

 

 Camus-Sartre vu par B.H.L. : une connerie de plus !

Dans l'hebdomadaire Marianne le pseudo philosophe libyen, mentor de Sarkozy, nous livre une pensée profonde ... qui ne lui appartient pas, hélas, c'est une somptueuse connerie, une connerie de philosophe s'il vous plaît, cela anobli !

Le duel Sartre - Camus se déroulerait sur trois plans, d'abord sur le registre personnel, là, Sartre a le mauvais rôle (le rôle du salaud comme il l'aurait dit lui-même) - difficile de voir autrement ! - sur le plan politique - là, Sartre s'est toujours trompé, cela pourrait sembler un signe, une indication ... mais non ! Sartre s'est trompé en ayant "philosophiquement" raison ! Parce que, au-delà des faits, il y a - pour B.H.L. "nouveau philosophe quelque peu vieillot", une intéressante "vérité" philosophique, une vérité qui génère l'erreur politique certainement, puisque Sartre qui la détenait se trompait toujours ! Quelle est-elle cette "grande vérité" béhachélienne ? C'est chez Kojève que le philosophe des journaux et des plateaux de télévision foireux va chercher sa vérité ontologique : "Il y a les philosophes qui pensent que la nature est, sinon mauvaise, du moins hostile et que le rôle du discours philosophique est de s'insurger contre elle. Et il y a les philosophes qui postulent qu'il faut la suivre pour être heureux et qu'un homme se définit par l'intensité de cet acquiescement" et là, selon l'inénarrable B.H.L. - philosophe très nouveau - c'est Sartre qui a raison ! Un enfant de dix ans, expliquerait à MM. B.H.L. et Kojève que la nature n'est ni hostile, ni favorable, elle est indifférente à l'homme. Elle ignore l'homme la nature, parce qu'elle n'est pas dotée de conscience. Les docteurs en philosophie, répondraient alors que la philosophie peut doter la nature de conscience tout comme le pape peut faire s'envoler les anges ... puisqu'avec ce qui n'existe pas, l'imagination peut tout faire et c'est là la beauté d'une philosophie théologale, une philosophie qui ne sert à rien d'autre qu'à donner du grain à moudre à ceux qui se trompent toujours, qui ne permet pas de comprendre le monde, qui part de débats sur le sexe des anges, une philosophie de "pros" qui déshonore la philosophie, mais qui permettrait de trouver sinon la vérité qui n'existe pas, du moins la juste appréciation d'une situation : il suffirait d'adopter la position contraire à celle qu'elle semble désigner, puisque Sartre s'est toujours trompé en la possédant !

Ah ! Ces sartriens, ils nous étonneront toujours ! Au fait, le grand B.H.L., le clone avorté de Malraux, est-il également freudien ? Ce serait la totale onfraynienne, non ?

Heureusement que Marianne l'a sollicité, on était impatient d'apprendre ce qu'il pouvait dire sur ce sujet, non ? Pas vous ? Vous aviez bien raison alors ! Et tant pis pour ces journaux du n'importe quoi ou n'importe qui !

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