PENSEES presque DIVINES
Aujourd'hui, ce sont les héritiers de l'inquisition, les adeptes du pape nazi, qui viennent nous donner des leçons de tolérance. On en avait déjà reçues des enturbannés modérés qui ne supportent pas que l'on dessine leur escroc de faux prophète - tous les prophètes sont des escrocs et tous sont des faux prophètes. Faut-il rappeler à la tribu des pourfendeurs de mauvaises croyances que c'est la République laïque qui a établit la liberté de culte ? Que c'est elle qui a mis fin aux persécutions des Juifs par exemple qui duraient encore dans le Vatican des charlots entiarés en plein milieu du 19ème siècle ? Faut-il rappeler que le dernier grand complot contre la République fut l'Affaire Dreyfus qui vit les crétins et traitres de l'Etat Major du ci-devant de Boidesffre s'allié à la calotte ? Qu'il fallut un long combat pour faire libérer un honnête officier envoyé au bagne par la racaille militaro-ecclésiastique à laquelle s'était jointe bien entendu la lie de la magistrature ? En 1940, tous les cardinaux et presque tous les évêques se rangèrent - tout comme le pape actuel alors jeune nazi - dans les rangs des admirateurs de Hitler et de la collaboration au nom de pseudo valeurs - travail, famille, patrie - par très éloignées du discours officiel des tartuffes d'aujourd'hui - qui il est vrai réussissent assez "catholiquement " au niveau de la famille !
Il est scandaleux et cela est une forfaiture, qu'un président de la république viennent nous casser les oreilles avec une France chrétienne et un Dieu indispensable à la morale. Que connaît-il de la morale cet ami des milliardaires, cet admirateur de Busch l'assassin ? Certainement pas plus qu'à une France qu'il ne représentera jamais.
Nous n'attendons pas Dieu pour être moraux et si l'on s'en tient aux assassins de l'ordre catholique, aux Monfort, Pétain et autres croisés cette morale n'a pas de quoi nous émouvoir. C'est la morale de la peur, celle du fameux imbécile et lâche pari pascalien, c'est l'immoralisme hypocrite, il ne manque même pas à cette salade des médiocres la confession chère aux catholiques porte ouverte sur la religion des saloperies dont on vient se vider hebdomadairement à un confesseur qui s'en fout.
La France chrétienne, catholique pour être précis, a toujours été, la France des voleurs, des accapareurs, des massacreurs et des assassins. C'est celle dont nous nous sommes libérés, nous ne comptons pas nous y remettre fusse sous l'emblème néo-nazie du néo-libéralisme venu d'Autriche via les US.
A coté, il y a toujours eu une autre France, celle qu'on brûlait, celle qui était détroussée, persécutée, exilée ou assassinée. A coté des imbéciles qui brûlaient ceux qui voyaient la terre ronde il y avait la France qui pensait, qui travaillait, pas chrétienne celle-là, la France de la résistance, résistance à toutes les saloperies de l'autre.
La laïcité oblige le Président de la république a la fermer quant à Dieu. S'il n'est pas capable de le faire, il peut dégager. Nous ne sommes pas aux Etats-Unis où l'on jure sur la Bible ce recueil de toutes les superstitions, ce livre de toutes les persécutions presqu'aussi odieux que la croix, instrument de torture érigé en objet de culte, à partir du moment où il est érigé en règle absolue de vie.
A tous ces assoiffés de Dieu, ces ringards qui voudraient revenir au Moyen Âge, rétablir les bûchers de l'Inquisition, réveiller les guerres de religions et renouveler le Massacre de la Saint-Barthélemy, je dédie ces pensées divines :
- Dieu est une création humaine. Si José Cabanis ou Julien Green me parlent de Dieu, je Le respecte. Je conchie celui de ben Laden et de Busch, j'ai pitié de celui de Sarkozy et de Bigard.
- Quelle valeur morale peut bien avoir le Dieu d'un fricard agité ?
- " Brûlez les tous, Dieu reconnaîtra les siens " Qui ne reconnaît pas cette maxime de tolérance des catholiques se lançant dans le génocide des cathares sur ordre et avec la bénédiction papale ?
- On pouvait dire de ceux qui réchappaient de la tolérance chrétienne, - celle qu'on voudrait nous réimposer -, qu'ils avaient eu chaud, l'expression vient certainement de là !
- Que les chrétiens prennent garde, s'ils essaient de rétablir leur empire de persécutions et de rapines, nous raserons Notre-Dame qui n'est d'ailleurs que la leur et qui pleure encore les larmes de sang des assassinés à sa construction
- C'est certainement parce que Dieu est silence que ceux qui parlent de Lui (souvent pour lui) ne disent que des conneries.
- Mettre Dieu à la salade politicienne : un sacrilège.
- Que chacun mette son Dieu sur la place publique, il suffira de quelques heures pour que la notion même de public ait disparue.
- Il n'y a pas de plus grand danger pour un croyant qu'un autre croyant et que tous les croyants pour Dieu.
- Si j'imaginais un Dieu, je me Le garderais bien au chaud à l'abri de ces castes de dégénérés génuflexieux et salamaléquieux.
- Il faudrait canoniser le cardinal Danielou, il deviendrait le saint patron des Bordels et pourrait intercéder pour la république française auprès du Dieu des p....
- Aux Etats-Unis Dieu est partout, surtout dans les réseaux électriques puisqu'on juge en son nom - sous sa croix - et que l'on électrocute les cons damnés et même les moins cons, innocents. (Encore le même principe chrétien : Dieu reconnaitra les siens)
- Paul Claudel, un autre grand tolérant, pourfendeur verbal d'incroyants et actionnaire de Gnome et Rhône disait : " La tolérance, il y a des maisons pour cela ", il en était fier, le con.
- Je n'ai rien contre les bons massacres de chrétiens par des musulmans (*) ou de musulmans par des chrétiens, d'hindouistes par des musulmans ou vice et versa, surtout vice d'ailleurs, puisque ces gens nous disent que Dieu aime cela, mais encore faut-il être sûrs que ne sont massacrés que des amateurs de massacres réciproques. *) D'ailleurs, c'est surtout entre eux que ces cons s'entrégorgent : catholiques contre protestants, sunnites contre chiites ...)
- Quand un Président nous dit : la France est chrétienne et il faut un Dieu, on n'est pas loin de la religion d'état, connerie bien ringarde qui manquait encore à la panoplie de cet énervé.
- L'idée qu'un Dieu qui châtie est le seul frein contre le mal, est bien une idée de pervers trouillard qui juge le monde à son aune.
- Quand il faut un Dieu pour être vertueux, alors il n'y a plus de vertu.
- Le Dieu gendarme un bourrage de crâne éhonté de gouvernants pingres qui veulent économiser sur la police et qui se trompent. Garder les croyants est plus difficile que de garder les criminels et les assassins ordinaires.
- Après cette insanité médefienne : travailler plus pour gagner plus, cette autre énorme escroquerie : travailler pour plaire à Dieu !
- Nicolas le petit a deux béquilles : le medef et le pape, il risque de ne pas marcher longtemps.
- La dernière fois que j'ai vu le Diable, il se tapait sur les cuisses et n'en pouvait plus de rire : "Ils ont élu un pape nazi... et sans mon intervention !"
- Si la France va à la renverse dans un bénitier - pouah, quelle saloperie ! -, la Turquie sera le seul pays laïque en Europe.
Petit dialogue :
Le Diable et Dieu cheminent de concert discutant amicalement. Soudain, le Diable : - Aie ! - Dieu : Que t'arrive-t-il ? - J'ai marché dans une religion et j'ai glissé. - Dieu : Cela porte bonheur.
Mon idée de Dieu. Comme tout un chacun, il m'arrive d'être pris en défaut d'incroyance - de non-croyance -, et c'est quand, m'apprêtant, en deux roues motorisé, à passer un stop pour en tourner à gauche, je regarde deux, trois fois de chaque coté pour vérifier qu'il n'arrive pas une auto ou un camion. Je me dis, il y en a un qui arrive et ce grand Con de Dieu (si il existe) pourrait bien me rendre aveugle un instant pour me jeter dessous. C'est la seule représentation - naïve - que je puis me faire d'un être suprême : un sale con capable de tout pour nuire, parce que c'est la seule image d'un Dieu, que produisent sur cette terre, chaque jour, les multiples religions et religieux.