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LES ŒUVRES : Leurs oeuvres

 

HUMEURS LITTERAIRES ( mauvaises )

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Je crois de plus en plus que la littérature ne relève que du domaine de l'intime. Parmi les causes du suicide de Pierre Drieu la Rochelle il y a le refus de s'expliquer devant des ploucs, juges, avocats, journalistes, curieux. L'écrivain peut toujours échapper, il lui suffit de ne pas publier. Le lecteur peut garder ses lectures, ses enthousiasmes, ses colères, par devers lui. Seulement la littérature devrait être partage. Partage entre l'auteur et le lecteur, mais aussi partage entre les lecteurs. L'écrivain qui ne publie pas, le lecteur qui ne s'intéresse pas à ce qui l'entoure, sont des mutilés, des réfugiés, des sinistrés. Pourtant, chaque jour, là où nous voudrions voir une vie littéraire, un lieu d'échanges, nous découvrons la foire aux pires turpitudes. Des écrivains - méritent-ils ce nom ? - l'œil rivé sur le tirage, la publicité, la vente des droits cinématographiques, des lecteurs qui ne supportent pas la moindre contestation de leur idole : "Pourquoi tant de haine ?"1* cette question imbécile du bobo dérangé dans sa quiète médiocrité semble être devenu un étendard, je la retrouve souvent au détours d'une discussion chez un correspondant soudain effaré de s'être laissé entraîner dans le domaine de l'expression libre, non censurée par la plus imbécile et la plus gratuite des bienpensances, comme si un invisible répétiteur leur insufflait cette réplique étendard de l'endormissement.

Tout cela pour dire que nous ne pouvons pas toujours ignorer la médiocrité qui coule, dégouline, suinte de toutes les murailles fissurées du vieil édifice littéraire. Payons-nous donc sur la bête, attendons ce cri effrayé du crétin décérébré : " pourquoi tant de haine !".

*1 Cette réplique me fait immanquablement penser au titre d'un film célèbre de l'iconoclaste Jean Yanne : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !

 Xavier Darcos :Le monde avance plus vite que les défilés " Ce sinistre monsieur, démagogue de basse cour, sait-il que son monde avance effectivement vite : vers l'abîme financier ainsi qu'il nous l'a montré ces derniers temps. Encore un qui fait des mots mais n'apprend jamais rien, au fait : il est ministre de l'enseignement ... pas étonnant alors !

 Simone WEIL : Simone Weil va entrer à l'Académie. On aurait pu trouver pire en fait d'homme politique ! J'ai eu beaucoup d'estime pour cette femme avant qu'elle ne rejoigne la bande de sales types qui s'étaient rassemblés sous la bannière pourrie de Balladur, vieille resucée du pétainisme. Mais mon humeur tient à cette unique citation de la future académicienne faite par le merdiamerdeux de la troisième chaîne à douze heures, le 20 novembre : une tirade à la limite de la diffamation contre François Bayrou. Ce salaud de journaleux a été je l'espère grassement payé par le nain de l'Elysée pour cette infamie comble de la connerie. Et c'est pour nourrir de tels merdeux que nous payons la vignette télévisée ! N'importe quel con, honnête - lui - ferait mieux et ce ne serait pas difficile. La Télévision publique est devenu synonyme de calomnie !

 ANNA GAVALDA : Je n'aurais certes jamais eu l'idée de lire un livre de cette dame. Je l'ai découverte, hors étalage de papier récemment imprimé, dans la médiocre revue Lire, une de ces revues auxquelles vous pouvez vous abonner pour vous procurer un sac de sport - si on vous l'envoie ! -, un réveil, un stylo ou je ne sais quoi d'autre - le stylo ayant encore un lien avec la littérature, tout dépend de l'usage. C'est dans le numéro d'avril 2008, que cette revue se penche avec complaisance sur le cas de cette "romancière", encore un mot qui ne signifie plus rien. On nous abreuve tout de suite de l'essentiel : les tirages. On ne nous épargne rien dans ce domaine, nous ne sommes pas en présence d'un écrivain, mais d'un représentant de commerce. Le début de l'article avec les aléas de la distribution - le livre comme la savonnette est soumis aux turpitudes des magasiniers -, un encadré avec le rappel des chiffres précédents. Quelques centaines de milliers de moins, on le sent bien, et la dame était pour Lire, un mauvais écrivain. On enchaine ensuite avec des histoires de rouge à lèvres, d'habillement, puis de poste, le prix RTL-Lire, on reste dans la grande littérature ... Un chapitre a pour titre : Un public étonnamment varié, on l'aura compris, il ne manque qu'un "a".  Examen du chiffre d'affaire ... On s'épuise en lisant cette étude littéraire ... Nouvel encadré : "Un nouveau best-seller ?" Qu'est-ce qu'un "best-seller", certainement une merde anglo-saxonne qu'on aura oublié de traduire ? Qui est cet auteur inoubliable : "Avec son public, Anna Gavalda baisse la garde, distribue sans compter ses jolis sourires pleins de dents et taille la bavette avec une vraie spontanéité ..." bon ! la voilà maintenant bouchère ... "... elle vient avec sa petite trousse de feutres de couleurs et s'applique chaque fois à faire une dédicace personnalisée, par exemple un gâteau d'anniversaire si c'est un livre pour offrir." On se dit que Anna Gavalda va porter plainte, faire saisir cet infâme revue,  jusqu'à ce que l'on tombe - je ne m'en suis pas encore relevé - sur un "extrait" du chef d'œuvre, non, pardon, du "best-seller ?" non sans être passé par la case Sécurité Sociale : "Pourquoi les ouvrages d'Anna Gavalda sont-ils des best-sellers ? Parce qu'ils soulagent en temps de crise. Décryptage avec une psychothérapeute". L'extrait ne nous console en rien, il est affligeant. Anna Gavalda a une maîtrise de lettres moderne à la Sorbonne, disons-le tout de suite, il n'y a qu'à la Sorbonne qu'elle maîtrise quelque chose ! Banalité affligeante, langage haché, phrases, paragraphes sans verbe, de la m..., une littérature de métropolitain, à lire entre deux stations pour voyageur indigent seulement. Ah! J'oubliais : une lettre de la madame ... même pas de quoi rire, pleurer peut-être ! Elle a fait paraît-il fortune, la littérature mène à tout, à condition d'être vraiment mauvaise ! (29-3-2008)

* * *

Jean-Marie Rouart : Je l'aime bien Jean-Marie, il est de droite, cela ne me gêne pas, nul n'est parfait, il serait de gauche, j'écrirais la même chose ! Il est parfois courageux. En 1994 il a pris la défense d'Omar cette victime de l'Injustice française et de la Ligue des Droits de l'Homme (????) pour qui un "bougnoule" est toujours bon pour faire office de coupable quand il s'agit de protéger des gens "biens" ! Peut-être est-ce ce courage qui l'a poussé à un dialogue avec un de ces crétins de la télévision qui se prennent pour des journalistes au sujet de Sarkozy, le fou qui se prend pour le Président de la République. "- Ne pensez-vous pas que François Hollande aurait dû l'inviter au premier rang, à coté de lui ?" demande le crétin télévisuel jamais en manque d'une connerie ! "- Peut-être, il aurait pu inviter également Giscard (ce faux d'Estaing !) !" répond Jean-Marie. J'espère que c'était du second degré et qu'il se moquait de l'andouille qui posait une question aussi stupide pour tenter de réhabiliter le fou !

Moi, je me prends pour Moi, peut-être est-ce également un signe de folie !

 

Etudier le texte : Le seul texte qu'un écrivain "moderne" doive étudier à la loupe est son contrat d'édition.

 

 

LES CRÉTINS LITTÉRAIRES

J'inaugure cette rubrique d'humeur avec la ferme intention de rendre malhonnêteté pour malhonnêteté à ceux qui le méritent.

 

 

CHARLES DANTZIG

Ecrivain à succès ce qui, aujourd'hui, est presqu'un signe absolu de mauvais goût et de mauvaise qualité, auteur entre autres d'un Dictionnaire de ... œuvre - si je puis dire - de mode et sans intérêt. Dans un de ces derniers "ouvrages", cite au même niveau : Paul de Koch, Henry Bordeaux et Anatole France en disant que l'un d'entre eux a dû recevoir le Prix Nobel. Ce type de commentaire imbécile qualifie assez un ignorant doublé d'un crétin ou le contraire. D'abord parce que ces trois écrivains représentent trois niveaux bien différents de la littérature. Paul de Koch une littérature populaire de mauvaise qualité, Henry Bordeaux, une littérature mondaine superficielle alors qu'Anatole France est un des meilleurs écrivains français du XXème siècle, un de ceux qui honorent le Prix Nobel. Dantzig n'est pas obligé de l'aimer, il pourrait cependant se dispenser d'être un abruti.

 

JEAN-MARIE LE CLÉZIO

Dans une sorte de vague manifeste assez indigeste, définit ainsi Richard Millet, un de nos très rares écrivains, "... un intellectuel français du nom de Richard Millet, plus connu comme éditeur que comme écrivain (il a publié entre autres une apologie imaginaire de la violence des Phalanges au Liban) ..." Depuis qu'il a été couronné par un jury de bouseux scandinaves, ce médiocre écrivain se croit apte à donner des brevets d'écriture, il est vrai que les gallimardiens donnent des leçons d'écriture dans des "ateliers" (on n'arrête pas le progrès). En ce qui concerne les liens de Richard Millet et du Liban, ce pauvre type, Le Clézio, devrait aller voir ce qui se passe dans ce malheureux pays où les Chrétiens qui l'occupaient alors que l'enturbanné, Mahomet, n'avait pas encore entendu ses voix, se font régulièrement massacrés par des hordes d'adeptes de Bachar El-assad ou de l'Iran des fous d'Allah. Il lui faudrait peut-être pour cela un minimum de courage pas forcément disponible pour un gribouilleur de papier journal. Le Clézio n'est pas seulement un crétin littéraire !

 

Le JURY NOBEL

Il ne leur suffisait pas de perpétuer la mémoire de fabricants de dynamite, ces bouseux du nord, s'efforcent d'oublier, certainement par racisme envers les petits pays - non scandinaves - qui n'ont aucun intérêt politique ou de mode, Ismaïl Kadaré, un des meilleurs écrivains de notre époque. Il est vrai que ce dernier a jadis été dénoncé par un jeune crétin, Bernard Henry Lévy. Ce dernier, ancien maoïste dans un pays libre, la France, qui venait de découvrir ce qu'était le stalinisme trente ans après Victor Serge, estimait que Kadaré était compromis en écrivant dans la petite Albanie soumise à une dictature atroce liée à son ex-Dieu, comme si être né dans le même village que le dictateur constituait une marque indélébile.

 

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