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LE CAOUSOU

 

JOSE CABANIS

 

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Le Caousou était le bulletin des écoles de l'Immaculée Conception, Saint-Stanislas et Saint-Louis-de-Gonzague de Toulouse, il paraissait deux fois par trimestre, était abondamment pourvu de publicité locale et ouvert aux élèves. C'est certainement dans ce bulletin que José Cabanis fit ses débuts littéraires en seconde, en 1936 - 1937.

Le numéro 66 de Novembre 1936, comporte une poésie de José Cabanis : La Flûte, inspirée de Richepin, le numéro 67 de noël 1936 en donne une autre : Les mendiants qui ne se réfère pas à Richepin mais qui le pourrait, le numéro 68 de février 1937 donne Vieux tableaux où le jeune auteur se montre déjà soucieux du passé, et le numéro 70 de mai 1937 Hommes de Pierre.

Ces quatre poèmes, tous en alexandrins, écrits à 14 ans, sont de bonne facture.

" ... Vous n'êtes maintenant, sur la toile jaunie,

Que des ancêtres morts que l'on ne connaît plus ..."

                            Vieux tableaux

" Mais une nuit d'hiver, glacé par la froidure,

Un vieillard souffreteux, dans une rue obscure,

Mourra seul et caché, comme il avait vécu. "

                            Les mendiants

Pas vraiment optimiste ce poème !

 

Au-delà des poèmes de José Cabanis, Le Caousou réserve quelques surprises, accepter la référence à Richepin en est une petite, citer Jean Jaurès une autre, il est vrai que l'on est à Toulouse !

"Monseigneur Gibier écrit dans son beau livre, La désorganisation de la famille : " Vos enfants feront ce que vous ferez, seront ce que vous serez. " Et Jaurès s'accorde sur ce point avec le saint évêque de Versailles : " On n'enseigne ni ce que l'on sait, ni ce que l'on dit ; on enseigne ce que l'on est. " Après tout ce bel accord mérite encore d'être cité et l'on ne peut que regretter qu'aujourd'hui, il ne soit plus si vrai nos enfants allant chercher, hélas, leurs modèles un peu plus loin que dans la famille.

Coïncidence, curiosité, je ne sais quel mot il convient d'utiliser. Dans ce numéro du Caousou dont la couverture est reproduite ci-dessus, figure, juste avant le poème de José Cabanis : " Hommes de Pierre " et se terminant sur la même page, un éloge du père Ravignan celui là même, ami de Lamennais, dont José Cabanis parlera en terme assez élogieux dans son Pour Sainte-Beuve.

23-4-2005 ( mod 24-5-2005 )

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