NAVIGATION

 

LES AMIS DES ECRIVAINS VICTIMES DE LA GUERRE DE 1914 - 1918

 

Retour PAGE D'ACCUEIL ou Ecrivains morts à la guerre de 14-18

 

Non, cette association n'existe pas encore mais elle pourrait très bien exister. Ces écrivains morts à la guerre (de six à huit cents) ont laissé derrière eux des œuvres d'importance et de qualité diverses, mais ils ont tous en commun de n'avoir pas eu le loisir de donner le meilleur de ce qu'ils portaient, de ce qu'ils promettaient.

Certains, âgés de dix-huit, dix-neuf ans, n'ont laissé que quelques poèmes pieusement recueillis et parfois publiés par leurs amis ou parents, d'autres avaient déjà derrière eux une oeuvre en germe et une dizaine de publications, d'autres encore comme Péguy étaient connus, admirés et respectés, ils comptaient déjà et comptent encore dans le meilleur de notre littérature.

C'est une véritable saignée que ce conflit odieux, stupide, voulu par quelques revanchards en France, quelques industriels et financiers sans scrupule en Allemagne, un ramassis de politiciens et de militaires tarés et incompétents en Autriche ... a provoqué dans tous les pays européens engagés dans le conflit. L'Europe ne se remettra jamais de cette tuerie, elle y a perdu sa domination mondiale, la fleur de sa jeunesse, son âme, elle est tellement veuve de cette génération massacrée, assassinées par des patries putassières, qu'aujourd'hui, elle n'est capable de faire son unité qu'au gré des financiers et des marchands cupides et corrompus et des politiciens débiles et incompétents. L'Europe n'a plus d'idéal, sa vie spirituelle a fini dans ses tranchées où elle a, pour la première fois au monde, organisé le massacre industriel de centaines de milliers, de millions d'hommes en alignant des centaines, des milliers de canons qui les pilonnaient durant des heures, des jours, terrés dans la boue des tranchées parmi les rats et la vermine. Les usines, dans lesquelles on avait parqué aux machines les femmes des victimes, vomissaient canons et obus pour cette entreprise de massacre planifié, organisée par des ordure galonnées tel Joffre, Foch et autres assassins ou des civils dégénérés tels Poincaré ou Clémenceau, des petites ordures dont certains aujourd'hui encore célèbrent les exploits sanguinaires.

Il existe en France de nombreux manuscrits et témoignages sur ce massacre, ce génocide ainsi que l'a appelé Lyautey. Il existe également les éructations des écrivains laudateurs du massacre, les Barrès et autres Maurras, dont les clones écrivaillaient dans les torchons de l'arrière le cul bien au chaud dans leur bureau chauffé avec le charbon payé par le ministère de la guerre. Des manuscrits provenant des victimes comme des survivants, d'écrivains comme d'anonymes, de nombreux écrivains étant d'ailleurs des anonymes.

Alors, pour aider à sortir de l'oubli les victimes de ce crime qui en appela d'autres et leur servit de modèle, dans leurs témoignages les plus modestes, souvent les plus authentiques comme dans les plus brillants, je propose à ceux que cela intéresse de fonder une association qui permettrait de fédérer les initiatives autour du souvenir "actif" et de la recherche de textes et d'auteurs.

Contacter pour ce projet :    bourgeois.andre@9online.fr